Angèle ROCHEREAU-BOSSARD, nouvelle déléguée générale du GCS HOURAA

En provenance du CHU de Saint-Etienne, Angèle ROCHEREAU-BOSSARD a pris le 18 juin le poste de déléguée générale du Groupement de coopération sanitaire HOURAA, qui réunit les quatre centres hospitaliers universitaires de la région Auvergne Rhône-Alpes. Elle succède à Audrey SOKOLO, nommé Directeur des affaires générales et institutionnelles des Hospices Civils de Lyon.

Arrivée en mars 2021 au CHU de Saint-Etienne, Angèle ROCHEREAU-BOSSARD a occupé de nombreuses fonctions au sein de l’institution ligérienne. Directrice de la communication, de la culture et du mécénat depuis 2021, elle officiait également, depuis novembre 2024, comme Directrice des ressources humaines adjointe, après avoir occupé la fonction de Directrice déléguée du pole hospitalo-universitaire médecines et cancérologie. Ayant pris une part active dans l’élaboration du projet d’établissement, en tant que superviseur des chantiers stratégiques, elle a également dirigé les comités de pilotage sur la prise en charge de la fin de vie et sur le management.

Après quatre ans à Saint-Etienne, elle a été nommée le 18 juin dernier déléguée générale du GCS HOURAA et a rejoint Lyon, où se situe le siège du Groupement de coopération sanitaire, Elle y remplace Audrey SOKOLO, qui occupait la fonction depuis le 1er novembre 2023 et vient d’être nommé directeur des affaires générales et institutionnelles des Hospices Civils de Lyon.

Mettre en place des actions communes dans les domaines de la recherche, de l’enseignement et des soins

Le délégué général est le bras opérationnel des actions et projets portés par le GCS, dont l’administrateur est, depuis le 20 février 2024 et pour un mandat de 3 ans, Raymond LE MOIGN, Directeur Général des Hospices Civils de Lyon.
Créé en 2012, le Groupement de coopération sanitaire HOURAA réunit les quatre centres hospitaliers universitaires de la région Auvergne Rhône-Alpes : les CHU de Clermont-Ferrand, Grenoble Alpes, Lyon et Saint-Etienne. Ces quatre établissements regroupent 22 sites hospitaliers, 11 150 lits et places, 48 000 professionnels et représentent un volume de plus de 5 626 publications scientifiques. Le GCS HOURAA a pour mission principale de développer les coopérations entre les quatre CHU ainsi qu’avec les facultés de médecine, de pharmacie et d’odontologie à l’échelle de la région afin de définir et mettre en œuvre des actions spécifiques communes dans le domaine de la recherche, de l’enseignement et des soins, en lien avec l’Agence Régionale de Santé.
Le GCS HOURAA est structuré en quatre commissions thématiques, correspondant aux axes stratégiques du groupement, animées chacune par un CHU :

  • La commission clinique et médecine de recours, animée par le CHU de Saint-Etienne
  • La commission recherche, IA, données de santé, innovation, animée par les HCL
  • La commission innovation pédagogique / réforme études en santé, animée par le CHU de Grenoble Alpes
  • La commission démographie médicale et prospectives, animée par le CHU de Clermont-Ferrand

Parmi les réalisations majeures portées par le GCS HOURAA :

  • Le projet DataHubHouraa (D2H) qui vise à constituer un Hub Régional de données de santé. Ce projet a été sélectionné dans le cadre de l’appel à projets de BPI France visant à la constitution d’entrepôts de données de santé ;
  • La mise en place de la cellule d’animation régionale des soins palliatifs Auvergne-Rhône-Alpes, portée en lien avec un collectif de professionnels des soins palliatifs et labellisée par l’Agence Régionale de Santé ;
  • La participation des quatre CHU, sous la coordination du GCS HOURAA, aux concertations de l’ARS portant tant sur la révision du schéma régional de santé que sur la déclinaison régionale du plan ministériel prélèvement et greffe des cellules souches hématopoïétiques d’une part et celui relatif aux prélèvements et greffe d’organes et de tissus d’autre part. Les quatre CHU, sous l’égide du GCS HOURAA, ont répondu à un appel à projet de l’ARS ARA visant à la numérisation de l’anatomopathologie. Grâce au soutien de l’ARS, la
    « pathologie numérique » s’installe, les lames de verres produites dans les quatre laboratoires seront numérisées à l’aide de scanners de lames et analysées non plus au microscope mais sur un écran d’ordinateur. Cela va contribuer à améliorer la qualité des diagnostics et des soins apportés, apporter un gain d’efficience et ouvre des perspectives de collaborations régionales renforcées en matière d’exploitation des données produites.
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Angèle ROCHEREAU-BOSSARD
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