Culture et patrimoine historique

Ouvert de 1936 à 2010 à l’Hôtel-Dieu, et fort de plus 15 000 œuvres, objets et documents, le musée des HCL est l’un des musées hospitaliers les plus importants de France. Il conserve près de 1000 ans d’histoire hospitalière lyonnaise, qu’il partage hors-les-murs, dans les établissements et en ligne, à travers différentes actions.

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Monument Historique important du patrimoine hospitalier et lyonnais, édifiée au 17e siècle et restaurée au 19e siècle, la Chapelle de l’Hôtel-Dieu est redécouverte au 21e et les Hospices Civils de Lyon ont entrepris sa restauration intégrale.

La Chapelle est restaurée grâce à de nombreux partenaires publics et privés, et plusieurs milliers de donateurs et donatrices, et les HCL l’animent toute l’année avec un programme culturel construit avec nos partenaires artistiques.

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Dès le début des années 2000, les Hospices Civils de Lyon se sont engagés dans le développement de projets culturels sur l’ensemble des sites hospitaliers et dans l’ensemble des disciplines (gériatrie, pédiatrie, rééducation, médecine, chirurgie, obstétrique).

Chaque année, plusieurs projets artistiques sont développés, dans le cadre du dispositif Culture & Santé, et les HCL ont noué de nombreux partenariats avec des institutions de premier plan et dans des domaines artistiques variés : le Conservatoire de Lyon, l’Orchestre National de Lyon, la Maison de la Danse, l’Ecole Nationale des Sciences et Techniques du Théâtre, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD), l’Opéra de Lyon.

Depuis plusieurs années également, des médiations culturelles auprès des patients sont organisées avec les musées de Lyon : le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, les Musées Gadagne, Lugdunum Musée et théâtres romains, le MAC Lyon, le Musée des Beaux-Arts et celui des Confluences.

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Les Hospices Civils de Lyon, comme d’autres CHU français, possèdent un important patrimoine immobilier. Forts des nombreuses libéralités dont ils ont été bénéficiaires au cours des siècles, les HCL se doivent, conformément à la volonté des bienfaiteurs, d’en affecter les revenus à l’hôpital. Les financements ainsi dégagés prennent une part non négligeable dans la modernisation de l’hôpital. 

En chiffres : 

• 930 000 m² de surface hospitalière
• 80 000 m² de patrimoine privé

Les Hospices Civils de Lyon possèdent un patrimoine foncier et immobilier très diversifié dont ils assurent une administration dynamique.

Les Hospices Civils de Lyon optimisent la gestion de leur patrimoine :

• sur le domaine public hospitalier en louant des locaux :
  • à des structures qui participent directement à l’activité de CHU (INSERM, Etablissement français du sang…)
  • à des opérateurs qui proposent des services aux patients, visiteurs et personnels des Hospices Civils de Lyon (Relais H, restaurations, petits commerces, food truck…)
• sur le domaine privé :
  • en proposant aux agents des Hospices Civils de Lyon un parc significatif de logements : 800 logements loués avec un abattement de 20 % sur le loyer. 
  • en dynamisant la gestion des actifs (immeubles, terrains urbains, domaines ruraux).

L’excédent annuel de gestion du patrimoine s’élève en moyenne à 5 M€.

Les Hospices Civils de Lyon sont engagés dans des nombreuses actions de cession d’actifs. Ces actions consistent à :

• vendre les établissements hospitaliers désaffectés, 
• céder des immeubles ou bâtis qui nécessitent de trop forts investissements

L’ensemble des actions de ventes immobilières au cours des 5 dernières années a permis de contribuer à l’investissement hospitalier à hauteur de 145 M€.

Zoom sur l’Hôtel-Dieu

Dans le cadre du schéma de réorganisation qu’ils ont engagé au début des années 2000 recherchant une concentration et une amélioration de leur offre de soins, les Hospices Civils de Lyon ont décidé de ne pas maintenir d’activité hospitalière sur le site de l’Hôtel Dieu et de procéder à sa reconversion. 

La désaffectation du site a été définitive fin 2010. Les services de l’Hôtel Dieu ont été principalement transférés sur l’Hôpital de la Croix Rousse –rénové entre temps ; plus marginalement sur l'hôpital Lyon Sud et l’hôpital Edouard Herriot pour les activités de santé publique.

Un protocole d’accord, établi entre les HCL et les collectivités locales (Ville de Lyon et Métropole de Lyon) a permis de cadrer la procédure de reconversion de l’établissement et a conduit au choix d’un groupement autour de la société Eiffage Construction, sur la base d’un projet prenant en compte les contraintes urbanistiques, historiques, patrimoniales et culturelles de ce site prestigieux. Un bail a été signé fin décembre 2014 entre les Hospices Civils de Lyon et la société Eiffage Construction qui réalise désormais les travaux de reconversion.

S’agissant d’un bail à construction d’une durée de 99 ans, les Hospices Civils de Lyon retrouveront la pleine propriété du site au terme de celui-ci.

La Révolution française : les origines

1796 / Deux institutions hospitalières religieuses - l’hôpital de la Charité et l’Hôtel-Dieu – sortent en mauvaise santé financière de la révolution, leurs biens ayant été confisqués par les nouvelles autorités en place. Elles sont réunies au sein d’une même entité.

1802 / Le nouvel ensemble est officiellement formé sous le nom d’Hospices Civils de Lyon. Cette dénomination est voulue par le pouvoir révolutionnaire, qui débaptise les hôpitaux de France pour supprimer toute référence à la religion et à l'Ancien Régime.

XIX et XXème siècles : l’extension

Au cours du dix-neuvième siècle, de nombreuses institutions viennent agrandir les Hospices Civils de Lyon.

1841 / L’hospice d’incurables du Perron (qui devient l'hôpital Jules Courmont en 1946 puis l’actuel centre hospitalier Lyon Sud).
1845 / L’hôpital de l'Antiquaille, alors consacré aux incurables, aliénés et tous ceux qu'il faut interner.
1861 / L’hôpital de la Croix-Rousse.
1867 / L’asile Sainte Eugénie (qui devient l'hôpital Sainte-Eugénie, autre partie de l’actuel centre hospitalier Lyon Sud)
1892 / L’Hôpital Renée Sabran, construit à Hyères dans le Var.
1901 /  L’hôpital gériatrique Pierre Garraud
1907 / L’hôpital pour enfants Debrousse, donné par sa fondatrice Mme Debrousse aux Hôpitaux de Paris, qui en confient la gestion aux Hospices Civils de Lyon.
1915 / L'hôpital gériatrique du Val d’Azergues
1933 / L’hôpital gériatrique des Charpennes
1935 / L'hôpital Édouard-Herriot et la fondation Mangini-Gensoul.
1962 / L'hôpital neurologique Pierre Wertheimer
1969 / L'hôpital Henry Gabrielle et l'hôpital cardiologique Louis Pradel
1971 / La clinique Claude Bernard
1978 / L'hôpital gériatrique Antoine Charial

Fin du XXème siècle : la concentration

Début des années 1990 / Pour améliorer l'efficacité de sa gestion, le conseil d'administration des Hospices Civils de Lyon décide du regroupement des activités médicales en trois grands pôles d'activités au sud, à l'est et au nord de l'agglomération.

Un schéma directeur visant à renforcer chacun des pôles autour de leurs spécialités est engagé. Les HCL se séparent de plusieurs établissements, relocalisant ou transférant leurs activités par « concentration » sur d’autres sites. L'hôpital Debrousse est vendu et ses activités transférées à l'hôpital femme-mère-enfant (ouvert en 2008 sur le site Est). Les hôpitaux de l'Antiquaille et de l’Hôtel-Dieu, ainsi que la clinique Claude Bernard, la fondation Mangini-Gensoul et  l’hôpital du Val d’Azergues ferment leurs portes.

Ces opérations conduisent à la densification des hôpitaux du Sud, de la Croix-Rousse et de l’Est qui connaissent des travaux importants de construction et/ou de rénovation.

Début du XXIe siècle : les grands projets

Les Hospices Civils de Lyon engagent, avec le soutien de l’Etat des collectivités territoriales, le projet de modernisation de l’hôpital Edouard Herriot et de rénovation de l’hôpital Louis Pradel.