Lancée pendant la crise du Covid-19, la collaboration entre les HCL et le Centre des Massues de la Croix-Rouge française se poursuit et se structure avec la création de la fédération “FORTIL” (Fédération d’ORthopédie et de Traumatologie Infantile Lyonnaise) entre les deux entités.
En partenariat avec le Musée des Beaux-Arts et d’archéologie de Besançon, la momie Séramon a voyagé jusqu’à Lyon pour être accueillie comme patient aux Hospices Civils de Lyon. Des scientifiques ont pu l’étudier à l’aide d’un prototype clinique de scanner unique au monde, le scanner spectral à comptage photonique. Développé par des chercheurs du Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l'Image pour la Santé (CREATIS - CNRS/INSA Lyon/Inserm/Université Claude Bernard Lyon 1) en collaboration avec la société Philips et hébergé au sein de la plateforme CERMEP sur le site Est des Hospices Civils de Lyon, ce scanner devrait révéler des détails inédits sur la santé de cette momie vieille de 3000 ans.
Depuis sa création en 1974, le service d'aide médicale urgente de Lyon n’a cessé d’évoluer au service des malades et des blessés en s’adaptant aux besoins de la population et aux évolutions médicales (néonatologie, assistance circulatoire …). Plus important SAMU en région, aguerri aux situations sanitaires exceptionnelles - qui n’ont pas manqué en un demi-siècle, de l’incendie du port Edouard Herriot en 1987 à la pandémie de Covid -, il constitue aujourd’hui la véritable porte d’entrée pour les soins non programmés dans le département, voire au-delà, plus encore depuis son repositionnement, en 2021, en SAS (Service d’Accès aux Soins). Retour sur 50 ans de régulation médicale, d’urgence et de réanimation pré-hospitalières et d’innovations stratégiques et médico-techniques.
Les Hospices Civils de Lyon et le collectif associatif Maison des Femmes, la Préfecture du Rhône, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie du Rhône, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon, la Ville de Lyon et la Caisse d’allocations familiales du Rhône ont le plaisir d'annoncer l'ouverture, ce mercredi 25 septembre 2024, de la Maison des Femmes de Lyon. Située à l’hôpital Edouard Herriot, cette nouvelle structure constitue une avancée majeure en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.
Développées à partir du placenta, les maladies trophoblastiques gestationnelles concernent environ 1 grossesse sur 1000, en France. Si la plupart sont bénignes, 10% d’entre elles peuvent engendrer des tumeurs cancéreuses, potentiellement mortelles. Après quatre ans d’étude, le Centre national de référence des maladies trophoblastiques des HCL, basé à l’hôpital Lyon Sud, vient de valider un traitement qui a permis d’éradiquer entièrement les tumeurs de 25 des 26 patientes suivies dans le cadre d’un essai clinique, un taux de réussite rarissime au niveau mondial. Cette avancée considérable contre cette forme de cancer de la grossesse sera présentée en détail, ce samedi 14 septembre, lors du congrès annuel de la Société Européenne d'Oncologie Médicale, à Barcelone.
Comme chaque année, les équipes de l’Institut d’hématologie et d’oncologie pédiatrique (IHOPe) de Lyon (Groupement de coopération sanitaire des Hospices Civils de Lyon et du Centre Léon Bérard), et les associations de parents se mobilisent pour Septembre en Or, mois dédié à la lutte contre les cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte.
Des recherches prometteuses, menées par une équipe issue de différents laboratoires français pilotée par le Pr Thibaud Mathis, Professeur des universités et praticien hospitalier dans le service d’ophtalmologie de l’Hôpital de la Croix-Rousse-HCL, ouvrent la voie à un traitement innovant pour la forme néovasculaire de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), principale cause de perte de vision chez les plus de 50 ans en France. Leurs travaux, publiés dans la revue The Journal of Clinical Investigation, suggèrent que les médicaments dopaminergiques, utilisés pour traiter la maladie de Parkinson, pourraient également avoir un effet protecteur contre cette forme de DMLA.
A quelques jours de la cérémonie d’ouverture, les HCL sont plus que jamais mobilisés en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. En tant qu’établissement de santé de référence de la zone de Défense Sud-Est, le CHU de Lyon coordonnera le dispositif prudentiel de Situations Sanitaires Exceptionnelles (SSE) pour les 11 matchs de football programmés au Parc OL. En amont des JO, le 4 juillet, les HCL, en partenariat avec le Comité Régional Olympique et Sportif, ont organisé leurs Hôlympiades, grande après-midi sportive et conviviale à destination de tous leurs professionnels et étudiants. Et alors que quatre agents ont eu l’honneur de porter la flamme olympique ces dernières semaines, le CHU enverra plusieurs de ses représentants à Paris, aboutissement d’une ouverture sur le sport qui se décline au quotidien dans ses hôpitaux.
En 2010, le centre de recherche contre le cancer de l’hôpital Lyon Sud faisait partie de la toute première liste d’établissements français à obtenir le label CLIP² de l’Institut national du cancer, visant à soutenir les essais de phase précoce des nouvelles thérapies. Pour son troisième renouvellement, le label s’étend d’une part aux hôpitaux Louis Pradel et Pierre Wertheimer des HCL avec l’ouverture d’une nouvelle unité de phase précoce HCL sur le site du groupement hospitalier Est et d’autre part au CHU de Saint-Etienne, qui devient centre partenaire du CLIP² : l’ensemble est constitutif d’un nouveau programme baptisé EPSILyon (pour Early Phase Studies in Lyon).
Le réseau RELAB est un réseau de surveillance basé sur les laboratoires de biologie médicale de ville qui suit en temps réel, la propagation des virus respiratoires responsables de la Covid-19, de la grippe et de la bronchiolite dans toutes les régions de France et pour les différentes classes d’âge de la population. Dans sa configuration pilote, des milliers d’échantillons sont analysés quotidiennement par les laboratoires de biologie médicale Biogroup et Cerballiance, et des informations cliniques sont collectées auprès des patients prélevés. Les données anonymisées sont ensuite transmises et exploitées par le Centre National de référence des Virus des infections respiratoires (Hospices civils de Lyon et Institut Pasteur de Paris). Le réseau RELAB offre ainsi une vision très complète de la dynamique épidémique des virus respiratoires au sein de la population française. Après une phase pilote amorcée en août 2023, RELAB livre aujourd’hui un premier bilan très prometteur, et se montre opérationnel à l’approche des Jeux Olympiques.
