« On apprend à prendre confiance en soi », Apolline, étudiante en médecine

Combien de stages avez-vous effectués aux HCL ?

J’ai suivi mes huit stages aux HCL, dans différents services, le premier en rhumatologie à l’hôpital Édouard Herriot, le dernier en gynécologie à l’hôpital de la Croix-Rousse. Le plus marquant a été celui passé aux urgences de l'hôpital Edouard Herriot.
Face aux situations d’urgence, des plus anecdotiques aux plus dramatiques, j’étais tour à tour choquée, curieuse, intriguée. Le cadre médical a été essentiel pour accepter l’inattendu, soigner, malgré l’absence de sommeil, et face à des situations déroutantes. L’expérience a été enrichissante sur le plan médical, sociologique et humain.
Autre journée mémorable : celle où j’ai accompagné les chirurgiens préleveurs pour une transplantation hépatique. Nous avons décollé depuis Bron à destination d’Aix-en-Provence pour récupérer le greffon, puis retour à Lyon où la journée s’est achevée à 21 heures !

Qu’attendez-vous des stages hospitaliers ?

Ils nous apprennent à devenir médecin. L’expérience clinique nous permet d’appliquer la théorie, de l’adapter au patient. Par exemple, il peut arriver que l’imagerie ou la biologie ne soient pas inquiétantes alors que la clinique nous révèle une situation plus grave. Dans le service, nous interagissons avec les internes, les médecins et le personnel paramédical. Le cadre est plutôt rassurant et la pédagogie est présente.
À chaque stage, nous découvrons un nouvel environnement. Cela demande de dépasser sa timidité, d’accepter de faire des erreurs. Il faut trouver un juste milieu entre notre rôle d’étudiant et celui de soignant.

Pouvoir échanger sur la pratique médicale, travailler d’une manière collégiale est dynamisant. Pratiquer, comprendre, s’affirmer, gagner en confiance, s’améliorer, c’est tout cela que nous apprennent les stages à l’hôpital.

Travailler au CHU de Lyon, une perspective attractive ?

Je suis loin d’avoir terminé mes études mais oui, ce serait une chance de travailler dans ce CHU où se côtoient toutes les spécialités, la diversité des prises en charge, les surspécialités. J’ai beaucoup aimé mes stages et même si les études de médecine sont semées d’embûches, globalement, l’environnement hospitalier est très stimulant.

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