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Stratégie robotique des HCL

Stratégie robotique des HCL

En 2003, les HCL figuraient parmi les premiers CHU nationaux à se doter d’un robot médical. Vingt ans après, en 2023, le CHU lyonnais possèdera l’un des parcs de robots les plus en pointe en France, avec l’acquisition en cours de 7 nouveaux appareils, dont certains quasiment uniques au monde, grâce à un programme d’investissements de 10 M€, qui bénéficiera en premier lieu aux patients.

Entamé en 2003 avec un premier robot chirurgical DA VINCI installé à l’hôpital Louis Pradel, puis poursuivi au fil des ans à travers plusieurs acquisitions d’appareils de pointe, le déploiement de la robotique aux HCL va s’accélérer dans des proportions jamais vues.
D’ici fin 2023, le 2e CHU de France va se doter de sept nouveaux robots, dont certains quasiment uniques au monde. Pour la première fois, tous les groupements des HCL (nord, sud, est, centre) bénéficieront, notamment, du robot chirurgical DA VINCI Xi, le dernier-né de la marque américaine Intuitive Surgical, premier - et longtemps unique - fabricant de ces machines aux bras articulés qui permettent de réaliser des opérations complexes sous coelioscopie1.

Représentant un investissement conséquent de 10 M€ sur deux ans (2022-2023), ce déploiement découle de la volonté des HCL de bâtir un véritable programme de développement de la robotique. Le premier jalon de cette stratégie a été posé, en septembre 2021, avec l’organisation d’un grand séminaire sur la robotique, réunissant tous les acteurs concernés : chirurgiens, cadres et professionnels de blocs opératoires, ingénieurs, gouvernance de l’établissement ainsi que des patients experts et des représentants des usagers. S’en est suivi, en janvier 2022, le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) interne, destiné à tous les services désireux d’acquérir un robot. Dans ce cadre, neuf projets ont été présentés, portés par des équipes d’une même spécialité médicale issues de plusieurs sites des HCL ou réunissant plusieurs spécialités au sein d’un même site.

Après l’instruction des dossiers par des experts médicaux des HCL et d’un établissement de santé européen de référence, les directions concernées, la commission médicale d’établissement, des représentants des usagers et des patients experts, six projets ont été retenus à l’été 2022, actant l’acquisition de sept nouvelles machines. Le parc des HCL va ainsi passer de sept robots, actuellement en service, à douze, d’ici fin 2023 (deux des sept robots en cours d’acquisition ayant vocation à remplacer des équipements DA VINCI déjà implantés à l’hôpital Lyon Sud). Rarement un CHU français n’aura autant investi dans les technologies du futur.

La stratégie robotique des HCL est un choix d’investissement majeur en termes d’équipement bien sûr, mais aussi dans les compétences et les pratiques médicales et chirurgicales de demain, l’innovation et la recherche, la construction de partenariats technologiques et cliniques ambitieux avec les industriels, à la croisée des enjeux d’un grand CHU. » Raymond LE MOIGN, Directeur Général des Hospices Civils de Lyon

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En 2022, 13 robots aux HCL

EPIONE, un inédit robot de radiologie interventionnelle à l’hôpital Edouard Herriot

Comme pour mieux symboliser l’ambition de ce programme, les deux premiers robots à entrer en action figurent parmi les plus novateurs. Ce jeudi 10 novembre, le robot EPIONE a été utilisé pour la première fois par le service d'imagerie médicale et interventionnelle de l’hôpital Edouard Herriot. Conçu par la société montpelliéraine Quantum Surgical, il cible aujourd'hui le cancer du foie, mais pourrait rapidement s'étendre à d'autres organes tels que le pancréas, les reins et les poumons. Installée au Pavillon H, cette machine, avec sa console et son bras articulé guidé par scanner, aura un rayonnement multi-établissements puisqu’il sera mis à disposition de l’ensemble des services d’imagerie médicale du CHU. Les HCL deviennent le 2e site au monde et le tout premier CHU à bénéficier de cet outil précurseur, dans un secteur, la radiologie interventionnelle, où le recours à la robotique s’avère extrêmement récent.

« EPIONE est même le seul robot existant dans le domaine du traitement percutané, s’enthousiasme le Pr Laurent MILOT, chef-adjoint du service d'imagerie médicale et interventionnelle de l’hôpital Edouard Herriot. En radiologie interventionnelle, nous soignons, dans le cadre du traitement percutané, à base d’aiguilles, que l’on place dans une tumeur, afin d’y introduire un principe actif qui va la détruire. EPIONE va nous permettre d’utiliser les aiguilles de manière incroyablement précise. En modélisant, en amont, la zone à détruire, nous saurons exactement où intervenir, au millimètre près. En outre, le robot utilise l’intelligence artificielle (IA) pour nous guider, ce qui va permettre de rendre les gestes plus facilement reproductibles. Alors qu’aujourd’hui, seuls quelques radiologues-experts réalisent certaines interventions complexes, la robotique va démocratiser les gestes. Plus de médecins radiologues pourront donc effectuer plus d’interventions et des interventions plus complexes, sur des tumeurs que l’on n’oserait pas traiter aujourd’hui. Cela ouvre la porte à des traitements chez des patients pour qui nous n’avons pas de solution actuellement et permet d’accompagner de façon très performante la formation des radiologues juniors ».

HUGO, un troisième robot chirurgical à l’hôpital Lyon Sud

Baptisé HUGO, le second robot de nouvelle génération à arriver aux HCL sera opérationnel en décembre 2022. Basé à l’hôpital Lyon Sud, cet appareil de chirurgie assistée, développé par la firme américaine Medtronic, vient de recevoir l’agrément européen. Disposant de quatre bras articulés dissociés et utilisable pour des prises en charge de gynécologie, d’urologie et de chirurgie générale, HUGO va venir compléter l’offre du centre de chirurgie robotique de Lyon Sud, qui, avec l’acquisition de deux DA VINCI Xi, s’appuiera désormais sur trois robots chirurgicaux permettant de développer les indications chirurgicales multi-spécialités, la recherche et la formation initiale et continue des professionnels.

« Compte-tenu du savoir-faire que nous avons développé depuis 2010, l’hôpital Lyon Sud est un partenaire de choix pour Medtronic, faisant partie des premiers utilisateurs européens de son HUGO. Comme nous l’avions fait, pendant trois ans, avec le DA VINCI Xi, que nous avons choisi d’acquérir définitivement, nous allons tester les capacités matérielles et les différents usages du robot, en partenariat avec le fabriquant, dans un passionnant travail de recherche clinique appliquée. Avec sa caméra de qualité supérieure et son système d’IA, nous percevons déjà un grand potentiel. Surtout, avec trois robots et donc un temps de machine disponible deux fois plus élevé, nous allons pouvoir envisager de nouvelles indications et des chirurgies extrêmement évoluées », souligne le Pr Alain RUFFION, chef du service d'urologie de l’hôpital Lyon Sud et président de la commission médicale locale, qui estime que près de 1000 patients/an pourraient être opérés, à terme, par assistance robotique, au sein de l’établissement.

« Dans les années 90, une opération de la prostate nécessitait 21 jours d’hospitalisation. Aujourd’hui, grâce à la coelioscopie assistée par les robots chirurgicaux, il n’y en a plus que pour un à deux jours. Et demain, avec les nouveaux robots, nous pourrions faire de l’ambulatoire et laisser les patients rentrer chez eux le soir-même en toute sécurité. L’apport de la robotique est extraordinaire ».Pr Alain RUFFION, chef du service d'urologie de l’hôpital Lyon Sud, président de la commission médicale locale et artisan de la création, en 2010 à Lyon Sud, d’un centre unique et multidisciplinaire dédié à la chirurgie robotique.

Le projet DIGISURGE, vers la conception d’un premier robot "made in HCL"

Aux côtés d’EPIONE, d’HUGO et des quatre DA VINCI Xi (qui devraient entrer en fonction progressivement d’ici le printemps 2023 à l’hôpital Lyon Sud puis, pour la première fois, à l’hôpital de la Croix-Rousse, d’une part, et au groupement hospitalier Est2, d’autre part), un dernier robot est attendu aux HCL. Celui-ci revêt un caractère particulier, puisqu’il a été entièrement imaginé par deux médecins du CHU, le Pr Eric TRUY et le Dr Bertrand LOMBARD. Depuis plusieurs années, ces deux chirurgiens du service ORL de l’hôpital Edouard Herriot travaillent, dans le cadre d’un projet baptisé DIGISURGE, sur les possibilités de développement de la microchirurgie mini-invasive, limitée par l’anatomie très complexe de la sphère ORL. Alors qu’aucune assistance satisfaisante n’existe, à l’heure actuelle, les deux praticiens sont parvenus à élaborer un prototype, combinant robotique et intelligence artificielle, permettant de réaliser avec une précision inégalable des procédures très exigeantes, comme la mise en place d’un implant cochléaire.

Également soutenu par la Fondation HCL avec un appel aux dons courant sur toute l’année 2022, le projet DIGISURGE devrait se concrétiser par la production, à partir du prototype et par l’intermédiaire d’un fabricant-partenaire, d’un tout premier robot "made in HCL", d’ici la fin de l’année 2023. « Développer un robot chirurgical constitue un vrai défi. Mais l’enjeu s’avère crucial car notre robot proposera des avancées techniques significatives. Il offrira aux patients une sécurité optimale, une diminution des complications et des douleurs post-opératoires et, in fine, une meilleure qualité de vie pour ceux qui ont besoin d’une chirurgie ORL complexe, due, par exemple, à une malformation du larynx, un cancer, une tumeur aux sinus, à la thyroïde ou à l’oreille », décrivent le Professeur TRUY et le Docteur LOMBARD.

Une école lyonnaise des nouvelles pratiques robotiques médico-chirurgicales

Spectaculaire par son volume (7 robots), sa transversalité (de multiples spécialités médicales couvertes) et sa rapidité d’exécution (moins d’un an entre le lancement de l’AMI et l’arrivée des premières machines), la stratégie de déploiement de la robotique portée par les acquisitions actuelles de nouveaux équipements a pour objectif de faire des Hospices civils de Lyon un site de référence nationale dans le domaine, au plan de la pratique chirurgicale et interventionnelle, de la recherche clinique, de l’innovation technologique et de la formation initiale et continue de professionnels de santé. Sous la responsabilité d’un Comité de pilotage dédié, de nouveaux achats de robots sont déjà à l’étude à l’horizon 2024/2025. A terme, l’ambition est de constituer, au sein du 2e CHU de France, une véritable "école lyonnaise" de la robotique, associée au développement de l’enseignement par la simulation in situ, dans les blocs opératoires.

En articulation avec les plateformes d’innovation médicale constituées par les HCL depuis quelques mois, comme la Station H (innovations robotiques) et PLATINES (innovations numériques), ce pôle de compétences permettra de développer de futurs matériels et activités et contribuer à l’attractivité des jeunes praticiens et professionnels paramédicaux. Après avoir réalisé, en 2009, la première laryngectomie partielle par voie orale avec robot en France, par le Pr CERUSE, puis, en 2017, la première opération robotisée d’un syndrome de casse-noisette (malformation congénitale touchant le rein gauche), en Europe, par le Pr CROUZET, les Hospices Civils de Lyon pourront ainsi bientôt réaliser d’autres "premières" médicales et bâtir un peu plus l’hôpital de demain.

Dr Rémi DUBOIS, chirurgien à l’hôpital Femme Mère Enfant, président de la commission des équipements médicaux de la CME et membre du comité de pilotage "robotique" des HCL « La robotique est une voie importante de pro grès, dès à présent et pour le futur. Il ne s’agit pas seulement de la robotique en elle même, mais aussi de tout ce qui l’entoure, l’innovation, l’enseignement, le développement d’autres matériels… L’arrivée du robot HUGO à Lyon Sud, par exemple va permettre , à travers un partenariat avec le constructeur, de co développer ce nouvel outil , donc potentiellement d’améliorer les usages et d’en trouver de nouveaux . En se dotant de tous ces robots, avec un vaste programme attenant qui va permettre de construire de nouvelles approches, les HCL s’inscrivent dans une dynamique très novatrice qui les place à la pointe de ce qui existe en France. »

Prs Jean Yves MABRUT et Kayvan MOHKAM, service de chirurgie générale, digestive et transplantations hépatiques et intes tinales de l’hôpital de la Croix Rousse « La chirurgie robotique permise par l’acquisition d’un robot DA VINCI Xi ouvre de nouvelles possibilités dans nos spécialités. Elle permettra, de manière générale, d’offrir une approche mini invasive à un nombre plus important de patients, améliorant ainsi les suites postopératoires, le confort patient et réduisant la durée d’hospitalisation et de récupération. En matière de chirurgie pancréatique, le gain s’avèrera conséquent alors que la résection chirurgicale reste à ce jour le seul traitement curatif possible du cancer du pancréas. En chirurgie hépatique, le robot permettra la réalisation de gestes difficilement réalisables sous coelioscopie et sécurisera les procédures à risque. Nous pourrons ainsi envisager des prélèvements de greffons hépatiques à partir de donneur vivant dans le cadre de la transplantation hépatique adulte et pédiatrique »

Pr Marco VOLA, chef adjoint du service de chirurgie cardiaque de l’hôpital Louis Pradel : « Ce projet
robotique, avec l’arrivée du robot DA VINCI Xi dans notre établissement, s’insère dans un processus d’évolution technique de l’ outil chirurgical. Le nombre de procédures de chirurgie cardiaque effectuées par vidéoendoscopie va augmenter, avec des résultats sécurisés. La qualité de vie postopératoire sera meilleure sans le sur risque associé à la technique ouverte. Le robot pourra être utilisé dans les opérations de la valve aortique, de la valve mitrale, des tumeurs et pour le pontage »

1 La coelioscopie (prononcer : cé-lio-sco-pie) est une technique de chirurgie dite « mini-invasive », permettant d’accéder à l’intérieur de l’abdomen par de petites incisions de la paroi abdominale. Cet acte permet au chirurgien d’intervenir sur de nombreux organes et traiter de nombreuses pathologies, notamment en gynécologie-obstétrique, en chirurgie urologique ou digestive, en chirurgie bariatrique et en chirurgie d’urgence. Avec des cicatrices plus petites et des suites opératoires plus légères, la récupération du patient s’avère généralement beaucoup plus rapide.

2 Le robot sera utilisé à l’hôpital Femme Mère Enfant ainsi qu’à l'hôpital Louis Pradel.

Neurologie : terreau fertile pour l’expertise en soins infirmiers

La neurologie souffre d'un déficit d'image. Une fois qu'on la découvre, il est difficile de s'en détacher.
Hôpital Pierre Wertheimer

« Récemment, une élève infirmière m’a confié qu’elle avait tout fait pour éviter de venir chez nous. Mais qu’après son stage, elle se verrait bien travailler à Neuro », partage Françoise, infirmière à l'hôpital Pierre Wertheimer.Françoise, infirmière depuis 33 ans à l’hôpital Pierre Wertheimer, est tutrice chargée du suivi et de l’accompagnement des stagiaires et des nouveaux arrivants en neurochirurgie. « La neurologie est peu abordée en institut de formation. Les étudiants ont la concernant peu de connaissances et beaucoup de préjugés. Mais après leur stage, nous réussissons à les recruter », soulève, de même, Lou, infirmière depuis 2019 aux Hospices Civils de Lyon, et tutrice depuis un an et demi dans le service de réanimation neurologique.

Sans même se concerter, le constat est identique : oui, la neurologie souffre d’un déficit d’image, mais une fois qu’on la découvre, il est difficile de s’en détacher.

« En tant que professionnels du soin en neurologie, nous pouvons explorer la gestion de l’urgence, les soins de suite et de réadaptation, l’éducation thérapeutique, les soins palliatifs, etc. », souligne Ruthie, infirmière en pratique avancée (IPA) depuis juillet 2022, et dans l’unité neurovasculaire depuis 2009.

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Hôpital Pierre Wertheimer
L'hôpital Pierre Wertheimer est spécialisé dans la prise en charge des pathologies neurologiques et neurochirurgicales.

Des savoirs cliniques, éthiques, pratiques

Les soins infirmiers en neurologie, ce sont des gestes techniques, « il faut savoir poser les voies veineuses centrale et périphérique, les sondes urinaires, nasogastriques, pratiquer les aspirations, etc., autant de gestes à maîtriser en routine et en situation d’urgence », poursuit-elle.

Ce sont aussi des soins d'hygiène et de confort nombreux et spécifiques. Ce nursing prend en charge des patients « souffrant de pathologies lourdes, complexes. Ils peuvent être agités. Certains ne parlent pas », explique Jeanne, aide-soignante en neurochirurgie.

« Il est très angoissant d’être opéré du cerveau », ajoute Françoise, « les patients craignent d’être désorientés après l’intervention. Il faut être très à l’écoute de leur anxiété, préserver une présence amicale à leurs côtés avant l’intervention, expliquer clairement le déroulement de l’hospitalisation. »

Les angoisses, Isabelle y est fréquemment confrontée. Infirmière de nuit depuis 1998, et dans l’unité 101 depuis plus de trois ans, elle prend en soin des patients atteints de maladies inflammatoires du cerveau et de la moelle. « Il y a beaucoup d’angoisse le soir. Il est important de les préparer au sommeil. La nuit, on prend le temps d’échanger. Le plus intéressant, c’est la relation avec le patient. Certains sont autonomes, d’autres dépendants. Aucune nuit ne se ressemble. » Elle forme avec l’aide-soignante un véritable binôme : « Il faut bien s’entendre et aller dans le même sens. » Malgré les années, cette infirmière expérimentée n’a rien perdu de son enthousiasme. En réanimation neurologique, le temps là aussi semble parfois s’écouler différemment. « Les patients sont surmonitorés et la clinique est essentielle pour repérer les premiers signes de dégradation neurologique. L’équipe infirmière est la plus présente aux côtés du patient. C’est elle qui va donner l’alerte, par exemple, si le discours du patient change au cours de la journée, premier outil de repérage de dégradation neurologique », explique Lou.

En neurologie, l’aspect éthique est également très présent. Les équipes soignantes sont au contact des proches, maintenus dans l’incertitude du réveil, du pronostic ou face à l’inéluctable. « Les échanges sont nombreux avec les familles. Il faut trouver les bons mots, prendre du recul, faire preuve d’empathie, mais aussi répondre aux questions liées à la mort cérébrale et au don d’organes et de tissus », indique l’infirmière spécialisée dans l’urgence neurologique, où le taux de mortalité est de 30 %.

Ruthie s’occupe de ces patients qui ont vu leur vie basculer brutalement lors d’un accident vasculaire cérébral : « C’est un choc psychologique pour le patient et son entourage. L’accompagnement des proches fait partie de l’activité infirmière. » En tant qu’IPA (infirmière de pratique avancée), elle rencontre les patients deux mois après leur hospitalisation, avant la consultation médicale à six mois.
Depuis décembre 2022, elle a vu une cinquantaine de patients avec l’objectif d’améliorer le contrôle des facteurs de risque et de dépister le handicap invisible après un AVC. « Les troubles de la concentration et de l’attention et la fatigue altèrent la qualité de vie. Dépister précocement ces handicaps invisibles peut éviter leur aggravation. » Dans ce cadre, elle est en contact avec le médecin de ville pour assurer le suivi des patients.
En 2024, un autre projet mobilisera ses compétences avec l’ouverture d’une activité de prise en charge en ambulatoire des patients qui ont été atteints par un accident ischémique transitoire (AIT). Une nouvelle occasion de continuer à approfondir ses connaissances au plus près du patient.

« La connaître, c'est l'aimer »

Dans cet environnement en constante évolution, la formation continue « nous permet de suivre les innovations qui font avancer les soins infirmiers », relève Françoise. « Au début de ma carrière, les anévrismes étaient opérés à crâne ouvert, aujourd’hui 90 % sont embolisés par voie endovasculaire », illustre-telle, et de préciser : « Cela fait une grande différence pour le patient en soins de suite et de réadaptation. »
Elle estime de six mois à un an le temps nécessaire pour former un infirmier dans cette spécialité. Dans le contexte de difficultés de recrutement, le challenge est de maintenir les expertises paramédicales. Ruthie et sa consœur Vanessa ont pris l’initiative de concevoir une « boîte à outils » pour actualiser et transmettre les connaissances et les pratiques aux nouvelles recrues.

Force est de constater que l’hôpital Pierre Wertheimer présente de nombreux atouts. Au sein du deuxième CHU de France, cet hôpital de spécialité n’a pas fini de faire parler de lui. Pour les jeunes recrues, il est un terrain de jeu formidable pour s’épanouir professionnellement. Innovant, favorisant le travail collaboratif entre professionnels et une relation au patient très formatrice, il est riche de ses spécificités liées à la neurologie. Comme le souligne avec conviction Lou, « la neurologie est une spécialité qui fait réfléchir, qui nous apprend à nouer une relation particulière avec le patient, qui nous offre de réelles opportunités de formation et d’évolution. La connaître, c’est l’aimer. »

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Hôpital Pierre Wertheimer

Carol Gendry, d'infirmière à directrice centrale des soins des HCL

Carol Gendry a rejoint les équipes des HCL en 2021. D'abord directrice des soins au groupement hospitalier sud, elle est depuis avril la nouvelle directrice centrale des soins des HCL.
Carol Gendry

Elle a obtenu son diplôme d’infirmière en 1991 à Valence. Elle a ensuite exercé aux centres hospitaliers de Valence et d’Auxerre en hématologie, cardiologie, oncologie, etc. C’est à l’hôpital d’Auxerre, où elle a travaillé onze ans, qu’elle a eu la chance de participer à des projets structurants comme la création du service de soins intensifs de cardiologie. De 1998 à 1999, elle avait suivi l’école des cadres au CH Le Vinatier, marquant sa volonté de poursuivre une carrière ascensionnelle dans l’organisation des soins.

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Carol Gendry, directrice centrale des soins des HCL

Un parcours marqué de challenges

En 2011, après avoir réussi le concours, elle a suivi la formation de l’École des hautes études en santé publique (EHESP) pour devenir directrice des soins. Elle a ensuite exercé à ce poste au CH de Bourg-en-Bresse, et au CHU de Dijon en tant que coordinatrice générale des soins de 2013 à 2021. Puis, elle rejoint le groupement hospitalier Sud au poste de directrice des soins. Et en avril, elle est nommée directrice centrale des soins des HCL.

Carol Gendry a le goût du challenge et aime découvrir de nouveaux horizons. Pour autant, ce qu’elle veut c’est « construire des expériences professionnelles ancrées dans la durée », confie-t-elle.

Une feuille de route ambitieuse et enthousiasmante

Son arrivée récente aux Hospices Civils de Lyon lui permet de conserver un œil extérieur sur ce lieu d’excellence que sont les HCL, deuxième CHU de France.

« La feuille de route construite avec la direction générale et la présidence de CME est aussi ambitieuse qu’enthousiasmante, à l’image des défis de notre système de santé : innovation managériale, développement de la recherche paramédicale, nouvelle gestion des ressources humaines, dynamique de l’implantation des nouveaux métiers, structuration des parcours patients, liens avec les écoles et les universités, et rôle renforcé de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médicotechniques au sein des HCL et du territoire », explique-t-elle.

Pour travailler de front à tous ces enjeux et plus particulièrement celui de l’attractivité, elle travaille de manière collaborative en étant créative et pragmatique. Et les enjeux sont nombreux.

« Concernant les enjeux de recrutement, il faut s’adapter à des besoins hétérogènes : certains veulent pouvoir choisir leur planning, d’autres leur spécialité, et d’autres vont privilégier les relations au sein des services. Il ne faut être ni dogmatique ni rigide et savoir proposer de nouveaux modèles en termes d’organisation et de temps de travail. L’hôpital a cette qualité d’être en évolution permanente. Les métiers que nous exerçons sont nobles et humains. Nous avons beaucoup d’atouts à faire valoir. »

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Carol Gendry

Sébastien Mateo, kinésithérapeute et enseignant chercheur

Premier kinésithérapeute maître de conférences des universités (MCU) en sciences de la rééducation depuis septembre 2021, Sébastien Mateo démontre la complémentarité entre la recherche, l’enseignement et le soin.
Sébastien Mateo

Septembre 2021, Sébastien Mateo prend ses fonctions à l’Université Claude Bernard Lyon 1 au poste de maître de conférences des universités en sciences de la réadaptation. Une première à Lyon. Aujourd’hui, son activité hospitalière de kinésithérapeute en neurorééducation s’est réduite au profit de la recherche clinique et de l’enseignement. Pour autant, il continue à soigner. Depuis douze ans, il travaille au contact des patients de l’hôpital Henry Gabrielle, à Saint-Genis-Laval.

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Sébastien Mateo
Sébastien Mateo, kinésithérapeute maître de conférences des universités (MCU) en sciences de la rééducation.

Des études au plus près des patients

Les objectifs des travaux de recherche de Sébastien Mateo sont directement inspirés par le quotidien des patients, recrutés durant leur hospitalisation. Actuellement, il coordonne quatre essais cliniques dont trois évaluent les bénéfices de l’imagerie motrice. Cette technique consiste à se représenter mentalement un mouvement. Les études du chercheur ont montré que pour les patients tétraplégiques ou souffrant d’une lésion de la moelle épinière au niveau cervical, le fait de s’entraîner à imaginer un mouvement en complément d’une rééducation kinésithérapeutique améliorent les facultés de préhension.

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Sébastien Mateo à l’hôpital Henry Gabrielle.

 

Une prochaine étude interrogera l’apport des exosquelettes dans le processus de récupération des fonctions motrices chez les patients blessés médullaires, cérébrolésés ou victimes d’un AVC.

« L’objectif est de mesurer scientifiquement l’intérêt de ces dispositifs conçus pour stimuler les fonctions motrices et accélérer la rééducation », détaille-t-il.

La quatrième étude succède à celle débutée au printemps 2020, deux mois seulement après le début du confinement. Impulsée par le Pr Gilles Rode, chef du service de médecine physique et de réadaptation et doyen de la faculté de médecine Lyon Est, elle vise à évaluer l’impact du vélo à électrostimulation dans le processus de récupération des patients. Le dispositif a été développé par le physicien Vance Bergeron (CNRS/ENS de Lyon – Université Claude Bernard Lyon 1) et Amine Metani, ingénieur de recherche à l’ENS de Lyon, en collaboration avec Sébastien Mateo et l’entreprise lyonnaise Kurage.

Lors de la première vague, quatorze patients infectés par le virus Sars-Cov-2, pris en charge à l’hôpital Henry Gabrielle, avaient été inclus dans l’expérimentation. Des hommes en surpoids de 38 à 72 ans, qui ont tous développé une forme sévère de la maladie ayant nécessité une hospitalisation en réanimation, de 21 jours en moyenne, avec mise en place de ventilation et de sédation. Des patients que le kiné a encouragés, soutenus et rééduqués pendant plusieurs semaines sur le chemin du rétablissement dès leur entrée à l’hôpital.

Les résultats de cette première phase exploratoire ont été publiés en 2021. Ils démontrent que l’utilisation du vélo à électrostimulation réduit le temps de sédentarité journalier, soit 200 minutes à un mois de rééducation, chez ces premiers patients comparativement à ceux qui ont utilisé le vélo sans électrostimulation. « Ils vont bien et continuent à progresser », précise le chercheur et soignant. Le second essai randomisé1 actuellement en cours devrait permettre d’établir la preuve scientifique des bénéfices du dispositif.

Des cours à l’hôpital

Si ses cours magistraux se déroulent dans l’enceinte de la faculté de médecine Lyon Est de l’Université Claude Bernard Lyon 1, les travaux dirigés, quant à eux, se passent au sein même de l’hôpital Henry Gabrielle (192 heures de cours dont 60 heures de TD).

« Ramener les cours à l’hôpital c’est innovant » souligne-t-il.

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Travaux dirigés au sein de l'hôpital Henry Gabrielle.

 

Cinq TD sont prévus durant l’année universitaire. Ils ont été conçus pour les externes et, accessoirement, pour les internes selon leur disponibilité. Au programme : évaluation des structures articulaires et musculaires, mesures quantitative et qualitative de la mobilité, du tonus, de la raideur, de la force, de la fonction motrice etc. Le dernier TD donnera l’opportunité aux étudiants de voir le déroulé pratique des différentes évaluations abordées lors des TD précédents avec un patient.

C’est dans le pavillon Jacques Bourret de l’hôpital Henry Gabrielle que nous avons pu assister au troisième TD de l’année. En ce lundi d’automne, l’ambiance était à la fois studieuse et détendue.

À chaque cours, l’enseignant commence par expliquer la théorie, avant de compléter par la pratique que les étudiantes appliquent ensuite. Ce lundi-là, la formation portait sur le testing musculaire ou comment pratiquer un examen permettant d’évaluer la force d’un muscle ou d’un ensemble de muscles, selon une échelle allant de 0 à 5.

L’enseignant a pris le temps avec chaque binôme, expliquant avec pédagogie et accompagnant autant que nécessaire les gestes des étudiantes des facultés de médecine Lyon Est et Lyon Sud.

« Il nous fait participer et on apprend mieux », commente Maily, externe vouée à devenir médecin généraliste. « L’enseignement est un beau métier qui permet de garder le contact avec les jeunes, d’actualiser son savoir et de transmettre ses connaissances », partage l’enseignant.

Pour Sébastien Mateo, la suite logique serait de poursuivre le processus engagé avec l’habilitation à diriger les recherches (HDR) qui lui permettrait d’accéder au corps de professeurs des universités. En effet, les kinésithérapeutes à l’instar des sages-femmes et des autres professions paramédicales ne bénéficient pas du statut bi-appartenant hospitalo-universitaire des médecins conjuguant les missions universitaires (enseignement et recherche) et hospitalières ou cliniques.

« C’est à l’hôpital où se fait en partie l’enseignement, où l’on rencontre les futurs médecins et où sont les patients. C’est dans ce cadre hospitalier que je mène mes recherches, pour pouvoir prendre les meilleures décisions thérapeutiques et délivrer un enseignement aux étudiants qui soit au plus près des nouvelles avancées. »

 


1 L’essai compare deux groupes (avec ou sans électrostimulation) de patients répartis de façon aléatoire.

 

Blocs libres

Parcours universitaire
2005 : master 2 en activité physique adaptée, Université de Bourgogne.
2009 : diplôme d’Etat en masso-kinésithérapie, Université Claude Bernard Lyon 1. Masseur-kinésithérapeute en neurorééducation aux Hospices Civils de Lyon.
2015 : doctorat en neurosciences, Ecole doctorale interdisciplinaire sciences-santé de Lyon.
2017 : enseignement à l’institut de formation en masso-kinésithérapie et à l’institut de formation en masso-kinésithérapie pour déficient visuel.
2018 : enseignement à l’institut des sciences et techniques de réadaptation, UCBL1. Membre associé du conseil scientifique de l’Ordre national des masseurs-kinésithérapeutes.
2019 : post-doctorat, Ecole normale supérieure, Lyon. Membre du comité éditorial de Kinésithérapie, la revue.
2021 : maître de conférences en sciences de la réadaptation, faculté de médecine Lyon Est, Université Claude Bernard Lyon 1.

Sébastien Mateo

Retours sur les rencontres franco-québécoises des Entretiens Jacques Cartier à Lyon !

La 35e édition des Entretiens Jacques Cartier (EJC) s'est déroulée les 9, 10 et 11 octobre 2023. Retours sur les trois colloques qui ont été organisés en partenariat avec les HCL pour en savoir plus sur One Health, les données de santé et le partenariat patient.
35e entretiens Jacques Cartier

Cet événement qui se déroule chaque année sur 3 jours alternativement en Auvergne – Rhône Alpes et au Québec, permet de croiser les regards sur des sujets aussi divers que passionnants relatifs à la santé, l’innovation, les enjeux économiques et écoresponsables ou la culture, lors de colloques largement ouverts au public.

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26 événements placés sous le signe de l’Année de l’innovation France-Québec (AIFQ)

Cette année, 26 événements interdisciplinaires (conférences et les rencontres) ont été proposés au grand public  autour de 4 chapitres :

  • Santé et sciences de la vie - Vulnérabilités mondiales face aux pandémies et aux changements climatiques
  • Enjeux de l’innovation et des nouvelles technologies - Comment composer avec les défis technologiques, légaux, éthiques, et d’éducation publique ?
  • Enjeux économiques et éco-responsables - Comment allier écoresponsabilité, innovation et économie ?
  • Culture et société - Équité, diversité, et inclusion (EDI) : quels objectifs et comment les atteindre ?

3 colloques gratuits organisés en partenariat avec les HCL

« One Health : quels freins et leviers pour décloisonner la santé humaine, animale et environnementale pour viser « une seule santé » ?

Jusqu’à récemment, les politiques publiques ainsi que les stratégies des acteurs privés étaient décidées et mises en œuvre sans forcément évaluer et tenir compte de leur impact sur la santé. Or, la pandémie de COVID-19 nous a fait brutalement prendre conscience de la totale interdépendance des trois santés, humaine, animale et environnementale, et de l’absolue nécessité d’avoir une approche « une seule santé », à tous les niveaux et dans toutes les actions publiques.

Cette prise de conscience et cette volonté de développer une approche intégrée, systémique et unifiée de la santé s’inscrivent dans une réalité caractérisée par des mondes plutôt étanches, que ce soit dans les formations, la recherche, l’offre de soin,...

Étaient présents :

  • Grégory Doucet, Maire de la Ville de Lyon et Président du Conseil de Surveillance des HCL
  • Virginie Valentin, Directrice Générale par intérim des Hospices Civils de Lyon
  • Pascal Blanchard, Vice-Président délégué à la Santé, aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, de la Métropole de Lyon
  • Magda Popeanu, Vice-Présidente du comité exécutif de la ville de Montréal, responsable de la performance organisationnelle

Virginie Valentin, DG par intérim HCL « Le choix de traiter de la santé globale dans un colloque franco-québécois associant des hôpitaux universitaires et des collectivités locales est assurément le signe que cette question des interactions entre santé humaine, santé végétale et santé animale est devenue aujourd’hui d’intérêt vital, comme la crise sanitaire COVID-19 l’a mis en évidence. Lyon réunit sans doute le plus d’atouts pour institutionnaliser en France cette approche ONE-HEALTH dans la conduite des projets et la réorganisation du système local de santé, et le CHU, porteur et partenaire de nombreuses initiatives sur le territoire, tient une place toute particulière dans cette démarche. »

Grégory Doucet, Maire de la Ville de Lyon : « Parce que Lyon est une capitale de la santé, et parce que la situation sanitaire et environnementale du monde l’exige, il est essentiel de faire alliance afin de promouvoir des politiques publiques en faveur de l’amélioration du bien-être, et du renforcement de milieux de vie favorables à la santé. Je suis donc particulièrement heureux que les longues relations d’amitié et d’échanges qui lient Lyon et Montréal se tiennent cette année dans cette perspective ».

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« L’apport des données de santé dans la transformation des parcours de soins des patients et du pilotage des établissements hospitaliers : enjeux et perspectives comparés entre la France et le Québec »

La révolution du numérique en santé est aujourd’hui une réalité qui impacte en profondeur la prise en charge des patients comme les pratiques des professionnels et les organisations hospitalières. Ce mouvement, qui s’est diffusé en quelques années et que la crise sanitaire COVID-19 a accéléré (développement de la télémédecine, digitalisation massive des données patients, constitution de bases de données pour aider au diagnostic et aux soins, recours aux outils d’IA…), est considéré comme un vecteur d’innovations organisationnelles, technologiques, sociales et scientifiques majeures de nature à améliorer la qualité d’ensemble du système de santé en favorisant notamment La fluidification des parcours de soins des patients.

Ce colloque a permis un regard croisé entre les enjeux, les pratiques et les expériences qui existent en France et au Québec en la matière pour s'inspirer mutuellement en initiatives et en projets.

Parmi les sujets soulevés :

  • les perspectives sur la construction d’un entrepôt de données de santé et ses enjeux juridiques et éthiques ;
  • les nouveaux métiers et besoins de formation ;
  • ou encore les nouvelles formes de création de valeur et la question managériale.

Il apparait ainsi nécessaire de penser une stratégie de données de santé à tous les niveaux, et les retours d’expériences concrets présentés sont autant d’inspirations :

  • La démarche d’humanisation de la stratégie en données de santé au CHU de Montréal
  • La constitution d’un réseau d’experts en modélisation des données de santé
  • La construction des partenariats transdisciplinaires pour développer la capacité à exploiter les données de santé au service de la recherche
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EJC - colloque

« Les voix/voies plurielles en établissement de santé : confrontation ou coopération ? »

Les usagers du système de santé interviennent dans les établissements de santé et médico-sociaux sous de multiples formes (représentants des usagers, membres d’associations, patients intervenants, patients partenaires, proches partenaires, etc.). Cette coexistence est-elle sereine ? synergique ? complémentaire ? et/ou conflictuelle ?

Les Entretiens Jacques Cartier sont une occasion unique, en 2023, pour aborder collectivement ce sujet et permettre de nouer des liens entre les établissements de nos deux territoires. Ce colloque vise à présenter les expériences du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal et des Hospices Civils de Lyon, en lien avec leurs universités respectives, et leurs partenaires associatifs/bénévoles, qui coopèrent depuis plusieurs.

Ce colloque a permis d’échanger sur les nombreuses modalités permettant d'associer à la fois les patients et les usagers mais aussi leurs proches et leurs aidants :

  • de l’hôpital public aux projets conduits,
  • de l’organisation au fonctionnement des établissements.

Grâce à des retours d’expérience français et québécois, un échange constructif sur les « voix plurielles » et la « reconnaissance du partenariat » a pu être mené.

Avec la participation de :

  • Isabelle Dadon, Directrice
  • Gwenaelle Thual, Patiente-aidante partenaire
  • Catherine Baumlin-Leyi, Chargée des relations usagers et du dispositif Partenariat Expérience Patient en Santé (PEPS)
  • Aziz Aberkane, Représentant des usagers et patient partenaire
  • François Blanchardon, Représentant des usagers et Vice-président du conseil de surveillance des HCL
  • Vincent Piriou, Président de la CME
  • Virginie Valentin, Directrice Générale par intérim des Hospices Civils de Lyon
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EJC jour 3

 

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35e entretiens Jacques Cartier