Ouverture du restaurant "La Villa 17" à l'hôpital Edouard Herriot

Peinture, ameublement, décoration… les nouveaux locataires du Pavillon 17 de l’hôpital Edouard Herriot n’ont pas ménagé leurs efforts, durant tout l’été, afin de préparer les lieux pour le jour-J. Ce lundi 16 septembre, Ruba et Mhiar Khatib serviront, dès 8h, leurs premiers petits déjeuners dans ce qui devient leur « premier vrai restaurant physique ». Concepteurs de la marque culinaire "La Petite Syrienne", à la base un simple food-truck qu’ils ont largement développé, ce couple au parcours singulier succède, quatre ans après, à Thierry Marx et à son établissement "La Villa", désormais rebaptisé "La Villa 17".

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Fermée en raison de la pandémie de Covid-19, la brasserie du chef étoilé, premier établissement du genre implanté en milieu hospitalier, n’avait pas pu rouvrir. Mais, la direction des HCL souhaitait maintenir une activité de restauration dans ce pavillon ouvert sur la place d’Arsonval, conçu par Tony Garnier et classé, comme une grande partie de l’hôpital, aux monuments historiques.

Plus qu’un simple restaurant : un lieu de vie ouvert sur la ville, tout au long de la journée

« Les HCL sont engagés depuis plusieurs années dans une démarche visant à la valorisation de leur patrimoine, tout en concourant à l’amélioration de la qualité d’accueil et de services dans leurs établissements. C’est dans ce cadre qu’ils avaient souhaité mobiliser le Pavillon 17 de l’hôpital Edouard Herriot pour un projet centré sur une offre de restauration, accessible aux différents publics de l’hôpital (professionnels, patients, accompagnants…) et ouvert sur la ville. L’objectif n’a pas varié, mais nous avons souhaité prendre le temps de trouver une proposition qui réponde à nos attentes spécifiques », déroule Marion COQUÉRIAUX, chargée d’aménagement à la Direction des Affaires Domaniales des HCL.

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"La Petite Syrienne", une marque engagée pour l’insertion et une cuisine de qualité

Parmi ces attentes, il y avait celle de créer, au-delà d’un simple restaurant, un lieu polyvalent, proposant non seulement une offre de restauration continue et adaptée aux différents horaires de la journée, mais aussi des solutions de coworking et un espace privatisable pour des conférences ou réceptions. « Nous souhaitions également que le nouveau projet s’inscrive pleinement dans les objectifs de responsabilité sociale et environnementale des HCL : favoriser une alimentation durable, réduire les déchets, privilégier les circuits courts, encourager la formation et l’intégration... », complète Marion COQUÉRIAUX.

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Ces critères, "La Petite Syrienne" les remplit pleinement, notamment par son engagement en faveur de l’insertion professionnelle.

« En tant que réfugiés, nous avons toujours souhaité ouvrir la porte aux nouveaux arrivants ou aux personnes en difficultés. Nous avons formé nous-mêmes à la cuisine nos 18 salariés actuels, dont certains partaient de zéro. C’est un aspect important pour nous. Une autre priorité, c’est de travailler avec de bons produits. Nous avons construit une plateforme éthique qui fait le lien directement avec des producteurs locaux et nous essayons de proposer un maximum de produits bio, y compris le café et le vin », décrivent Ruba et Mhiar Khatib.

Attirer tous types de clientèles et développer les activités

Ouverte toute la journée en continu, du lundi au samedi pour commencer, "La Villa 17" déclinera la cuisine méditerranéenne qui a fait la renommée de "La Petite Syrienne". Principale clientèle visée, les professionnels des HCL bénéficieront de tarifs privilégiés sur présentation de leur badge. Mais, avec son entrée située sur la place d’Arsonval, l’établissement sera bel et bien ouvert à tous. Composé d’un rez-de-chaussée et d’un étage, il possède une capacité d’environ 120 places. « Le but, c’est vraiment d’accueillir tous types de clientèles. Nous allons tester, à partir de fin octobre, des brunchs pour les familles, avec des activités pour les enfants, les mercredis après-midi notamment. Et puis, comme sur nos autres sites, nous allons lancer des ateliers de cuisine, généralement bien appréciés. L’idée, dans ces murs que nous avons entièrement redécorés, est de concevoir un lieu qui n’existe pas : professionnel et en même temps familial, un lieu à vivre, à manger, mais aussi un lieu pour se rencontrer », soulignent Ruba et Mhiar Khatib.

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